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We shouldn't wait until the next reunion I Pv: Harlan ♥

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Saturnin Godwinson
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Dim 21 Jan - 19:03
Are we supposed to act like just nothing happened? The Past is the Past but I can't forget it.Une seule mission. Une seule et unique mission. C’était ce qui t’attendait aujourd’hui. Comparé à d’habitude, ce n’était pas grand-chose d’un point de vue extérieur. Qui plus est, ce n’était même pas une récolte d’âme. C’était bien ce qui te posais un premier problème. Tu savais comment faire pour en récolter. Même très facilement. Avec presque deux cents ans sur le bras, peut-être plus, tu ne comptais plus, ce serait un peu inquiétant. Même très inquiétant. C’était un rendez-vous. Un rendez-vous important, de la plus haute importance même. Tu n’aimais pas, tu n’appréciais pas. C’était beaucoup trop de pression que de te fournir une quête pareille. Tu avais réussi à garder les épaules hautes, et à presque regarder celui qui t’avait assigné cette mission, mais tu n’en pensais pas moins.

Quoique, c’était plutôt un chaos, un chaos sans fin, des voix, toutes sages d’une manière ou d’une autre, qui te criaient de faire des gestes contraires. Mais tu ne pouvais pas juste abandonner, faire comme si de rien n’était et rester simplement dans les dortoirs en ignorant la mission. Tu serais sans doute banni sur le champ et tu ne saurais même pas o aller. Et quelques temps après ton ascension à ton nouveau poste, ce serait plus que ridicule. Tu devais montrer l’exemple, on te l’avait dit, les plus jeunes imiteraient ce que tu ferais peut-être alors que les plus vieux compteraient sur toi. Pas tout le monde heureusement. D’autres étaient là pour gérer en même temps. Il n’y avait pas que la branche Anglaise.

Il y avait la branche Anglaise rebelle oui. Depuis bien trop longtemps. Et justement, ils s’étaient dit qu’un changement de directeur de branche pourrait faire avancer les choses. Que comme chaque personne était différente, tu aurais peut-être une idée fulgurante, révolutionnaire, pour les faire changer d’avis, et ta mission du jour était d’aller au moins parler à leur chef, essayer de les ramener vers le droit chemin. Ou du moins essayer de les raisonner un minimum et faire en sorte qu’ils arrêtent de poursuivre certains humains et de les pousser au suicide.

Tu n’avais rien dit, à propos de quoique ce soit, tu avais en quelque sorte juste acquiescé. Clairement un spasme sur le moment, et tu t’étais retenu à grand mal de leur répéter en boucle que tu ne voulais pas, ttu avais gardé ce flot sans doute inutile de paroles pour toi, et avait simplement croisés les bras derrière ton dos, enfonçant le plus possible trois de tes ongles dans ton poignet. Plutôt efficace, même si ça laissait une légère marque, au moins tu avais réussi à te tenir un minimum normalement jusqu’à lafin.

Et tu avais fini par faire un choix. Celui de venir au café, le café assigné pour le rendez-vous. Tu le connaissais vaguement, ta mère t’y amenait le dimanche, après la messe, quand tu n’étais pas encore parti pour l’Institution. Il avait bien changé. Trop changé. Mais tu n’y faisais pas réellement attention. Tu étais bien trop crispé, et t’acharnais à triturer ton bracelet en cuir, venant à créer un léger effet de chaleur, s’amplifiant par moment. Tu n’avais pas quitté la carte des yeux, sans pour autant la lire. Tu étais arrivé bien trop tôt aussi. Et quand quelqu’un venait pour prendre ta commande, tu continuais de fixer cette carte, balançant légèrement la tête vers l’avant, en répondant que tu attendais quelqu’un ? Tu faisais attention à bien articuler, cette phrase que tu te répétais aussi régulièrement dans ta tête pour ne pas l’oublier, et que tu commençais aussi à sortir quand quelqu’un passait un peu trop près.

Tu ne voulais pourtant pas lever les yeux pour vérifier si c’était bien Lui. Tu ne pouvais t’empêcher de dire qu’il ne viendrait pas. Qu’il se fichait peut-être de cette convocation. Et qu’il ne s’attendait peut-être pas à ce que ce soit toi. Puis gentiment, on t’avait signalé que si tu ne comptais rien prendre, il valait mieux dégager la table. Alors t’avais pris un verre d’eau, un verre d’eau qui trônait et que tu ne touchais absolument pas,. Tu regardais parfois les reflets que le soleil formait sur le verre, mais sans plus.

« ▬ J’attends quelqu’un. Quelqu’un. Mais si vous manquez de verres, beaucoup de verres, je peux le boire mon verre, le vider, mon verre. »

Mais tu avais à peine fini ta phrase, fixant toujours la carte, que tu avais tout de suite arrêté ton léger mouvement de bascule en avant et en arrière, tu l’avais reconnue, cette odeur. Légèrement changée, mais tu l’avais reconnue, tu avais aussi reconnu quelques secondes plus tard cette manière de se tenir, de marcher, en regardant du coin de l’œil la nouvelle personne juste à côté, que tu avais machinalement prise pour un nouveau serveur. C’était bien Lui, Il était venu, Il n’avait pas ignoré, tu avais serré les dents, baissé un peu plus les yeux vers la table et t’étais redressé, reculant légèrement ta chaise au passage, tu ne savais pas si tu devais entamer quoique ce soit. Si c’était lui qui devait parler en premier. Tu ne savais rien à partir de maintenant, et tu détestais ça, une de tes plus grandes hantises l’inconnu, alors tu avais accéléré le mouvement que tu produisais avec ce bracelet, encore, tu savais que ça finirait par t’aider. Normalement.
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Saturnin Godwinson
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Harlan Dibleys
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Dim 21 Jan - 20:47
They deserve it Est-ce que dire qu'Harlan n'avait pas fermé l'oeil de la nuit était nécessaire ? Non, certainement pas. Mais c'était le cas. Parce qu'il redoutait terriblement ce jour là. Il devait se rendre à un rendez-vous, aujourd'hui. Non pas un rendez-vous en tête à tête avec une personne désirée, non. C'était un ordre directement venu de Dieu, et même si Harlan avait toujours eu un certain souci avec l'authorité, ce n'était pas quelque chose à laquelle il pouvait s'opposer. Aujourd'hui, il allait revoir quelqu'un qui avait beaucoup compté pour lui, probablement la seule personne qui aie réellement compté pour lui. Mais il ne voulait pas voir Saturnin. Il ne le voulait vraiment pas. Il se sentait vraiment mal. Comme tous les jours, à cause de sa fatigue, mais en trois fois plus puissant. Il avait pensé à ne pas venir. Il y avait pensé plusieurs fois, même. Il était resté dans son lit jusqu'au dernier moment, en fait. Il avait relu la dernière page de son livre une vingtaine de fois, jusqu'à la dernière heure. Et Harlan s'était levé. Il s'était lentement habillé, le plus correctement possible, pour voir s'il ne pouvait pas être en retard et ne pas venir, ce qui serait tout à fait dommage. Mais il avait fini de s'habiller et de se coiffer à temps.  Il s'était regardé dans le premier miroir disponible, et ouais, on pouvait dire qu'il faisait peur. Bah il pouvait rien y faire. Qu'est-ce qui allait se passer, même. Ils allait parler calmement comme deux personnes mortes civilisées et se mettre d'accord quant à la situation actuelle chez les Faucheurs, et aboutir à un pacte de paix ? Déjà c'était hors de question qu'Harlan ne cède et ne décide de gentiment se ranger du côté des plus sages, quoiqu'il puisse arriver aujourd'hui. Et pui allait-il même réussir à se décider à parler, c'était une excellente question. Il verrait bien.

Mais pour le moment, tout ce qu'il voyait, c'était Saturnin. Il l'avait vu au loin, et depuis n'avait pas réussi à le quitter des yeux. Il était là. Il allait devoir lui parler. Le regarder dans les yeux, lui adresser la parole. Faire avancer ou reculer la situation des deux clans. Ou la faire stagner. Mais il allait devoir faire quelque chose, oui. D'abord s'approcher, s'approcher doucement et bien visualiser le moment où il allait s'asseoir pour ne pas paraître ridicule. Parce qu'il n'avait aucune envie de paraître ridicule, même devant Saturnin. S'asseoir. Et arrêter le serveur avant qu'il parte.

" Un espresso s'vous plaît. Long. "

Il allait en avoir besoin. Bon, peut-être allait il pouvoir se mettre à regarder Saturnin à nouveau. Essayer de chercher son regard, en tout cas. Il allait vraiment essayer de ne pas trop s'attarder.

" Je vais être clair. Ordre de Dieu ou non, on ne calmera rien du tout. Je vais certainement pas arrêter, surtout pas après près de cent ans. "
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Saturnin Godwinson
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Dim 21 Jan - 21:48
Are we supposed to act like just nothing happened? The Past is the Past but I can't forget it.Tu le savais définitivement, qu’il était là, juste là, à quelques mètres. Et il était hors de question de partir. De bouger, de respirer ? Ca te stressait beaucoup trop, vraiment trop. Alors que d’habitude, tu te sentais bien en sa compagnie. Vraiment bien. Et une partie de toi-même se calmait un peu, l’autre avait de plus en plus peur. Et t’envoyait des signaux différents. Encore et toujours, tu avais l’impression d’avoir régressé, d’être revenu dans le passé et d’arriver à peine à l’institut. Tu avais juste envie de partir oui. Très clairement. Mais tu ne pourrais juste pas. Tu n’avais jamais vraiment été confronté à ton passé, si ce n’était lors de cette mission, qui avait été expédiée. Et définitivement, tu n’aimais pas. Vraiment pas. Beaucoup trop de choses que tu n’aimais pas en fait là. Il fallait que tu analyses le tout. Mais tu n’aurais pas le temps. Tu avais juste baissé un peu plus la tête lorsqu’il avait accosté le serveur. Tu étais bien, très bien avec ton verre d’eau. Même si tu ne l’avais pas commencé ce verre d’eau, tu pouvais un peu le bouger. Le bouger, le rapprocher, le faire tourner, assez doucement pour qu’il ne se renverse pas. Ta mèche était un peu retombée devant tes yeux, mais tu avais juste attendu que le serveur parte pour pouvoir la remettre d’un geste de main. Assez rapidement. Et tu continuais de fixer un endroit vague. Une plante. Une énorme plante verte. Pas très intéressante. Tu essayais de te répéter encore et encore la liste des choses à dire. Que tu voulais dire en tout cas.Tu te l’étais répété toute la nuit. Mais tu avais tout oublié. Encore. Toujours.

« ▬ C’est clair, clair. Vraiment très clair. Très très clair. On se doutait bien, vraiment bien que vous n’alliez rien arrêter, rien, brusquement. Mais ça pose pas mal de problèmes, gros problèmes pour les archives. Les archives c’est important, les archives c’est dur à tenir, les archives quand les morts sont inattendues, inattendues, ça complique tout. Et Il, Il n’aime pas trop quand on va contre Ses volontés. Tout le monde, monde, a son temps pour, pour mourir. »

Sauf ceux qui décidaient de leur propre chef de l’arrêter. Mais il était au courant. Il avait dû entendre ce genre de choses plein de fois. Beaucoup trop de fois. Et maintenant ta main tremblait, un peu trop fort, alors tu avais relâché le verre, ça commençait à faire un bruit répétitif que tu n’appréciais pas. Pas du tout. Alors tu l’avais posée sur ton genou, et tu l’avais serré ; Serré assez fort pour que tu puisses regarder le tissu de ton pantalon se froisser légèrement à cet endroit. Tu partais défaitiste, trop défaitiste. Et ce n’était pas bon du tout, tu étais au courant, mais tu ne savais pas comment y remédier.

Alors tu avais fini par relever la tête. Assez lentement, vers lui. Tu improvisais. Tu n’avais jamais eu beaucoup de mal à le regarder. Si au début, comme avec tout le monde. Mais tes iris grisées s’étaient relevés, passant sur son épaule avant d’arriver à son visage, et s’accrocher à son regard, qui à l’époque t’avait paru tellement amical, accueillant, bien plus que ça même. Beaucoup plus que ça. Du moins tu l’imaginais. Maintenant tu n’en avais pas la moindre idée. Tu ne savais toujours pas comment tu devais te sentir, ce qu’on voulait de toi exactement. Même si on t’avait bien souvent dit de faire ce qui te plaisait le plus, c’était bien souvent ça le problème, tu n’en savais rien non plus, la dernière fois que tu avais tenté, on vous avait séparés, et tu voyais bien ce à quoi ça avait mené. Tu avais juste l’impression d’être un animal pris au piège et qui n’avait pas l’option de mourir, de se faire tuer. Dans un sens tu avais l’impression d’être soulagé, soulagé de pouvoir le revoir, alors que tu étais certain de ne plus jamais, vraiment jamais avoir ce plaisir. Mais tu te doutais vraiment bien qu’il ne devait plus t’apprécier, que tes lettres étaient restées sans réponses, et que malgré la venue de ta mère jusqu’à lui, il n’avait rien dit. Du tout. Tu avais eu une moue assez forte, et tu avais relâché son regard, tu avais froncé un peu les sourcils et recommencé à fixer ton genou, serrant encore un peu plus le tissu entre tes doigts.

« ▬ Il faudrait, faudrait trouver un accord. Un accord qui pourrait arranger les deux camps, un accord où vous…Verriez à la baisse le nombre, le nombre de victimes ? Si le problème, le problème est le nombre dans le personnel, on pourrait, pourrait se rallier. Il est prêt, prêt à faire quelques concessions au niveau des règles, si ça peut vous aider, si ça peut vous…Faire revenir. »

De plus en plus ridicule, tu en avais un peu marre oui. Contre toi-même. Mais pour combler un quelconque blanc, n’importe quoi d’autre, tu avais pris le verre, pour le porter à tes lèvres, ne même pas en prendre une gorgée, juste les y tremper, ta gorge beaucoup trop serrée.

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Saturnin Godwinson
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Dim 21 Jan - 22:07
They deserve it Qu'est-ce qu'il avait. Une très bonne question. Tout autant de problèmes psychologiques qu'avant, visiblement. Bah c'est bien au moins Harlan ne se sentait pas trop seul. Mais c'était con de l'avoir laissé sortir dans cet état hein, franchement. ..Non. Il avait beau essayé de se dire tout ce qu'il pouvait sur Saturnin, le maudire, l'insulter mentalement et se foutre de sa gueule, il n'y arrivait vraiment pas, il n'en n'avait pas le coeur. Peut-être que c'était en partie à cause de son regard, il avait toujours aimé le fixer dans les yeux, ça le calmait. Bah là ça faisait tout sauf le calmer, ça l'affolait vaguement mais il savait le cacher. Rester calme et attendre son café.

" Je sais que c'est dur à tenir, j'y ai bossé aussi. Ah oui ? C'est bien dommage, ça. J'aime pas trop les trucs inattendus et improbables non plus faut dire. Mais je vous assure à tous que c'est tout réfléchi. Et ouais, je suis du même avis. Sauf que certains ne se rendent pas compte que c'est leur temps, tout ce qu'on fait c'est leur ouvrir les yeux sur la réalité. Des bons petits samaritains."

Absolument. Oh, il avait perdu le contact visuel. C'est pas grave. Pas grave du tout non, il savait bien qu'il ne faisait pas ça pour l'ignorer quand même, faut dire que ça serait pas vraiment sympa de sa part mais maintenant il s'attendait à tout hein, faut toujours s'attendre à tout, surtout à être ignoré et oublié. Être prévoyant. Ah bah voilà qui était intéressant. Un accord. Harlan avait un peu souri, et croisé les bras.

" Pft. Personnellement j'en ai rien à carrer des règles, mais c'est vrai qu'ils s'raient content d'en avoir moins. On pensait être libres en faisant ce qu'on a fait, et voilà qu'on se retrouve dans un espèce d'enfer sympa organisé. Pas génial hein. Et ouais, mais non. Vous bossez pas de manière assez efficace, vous faites qu'attendre et faut agir de temps à autre, j'sais que ça peut paraître difficile à croire. Faut un renouveau quoi. "

Son café. Il allait le vider d'une traite, et en redemander un tout de suite. En ne lachant pas Saturnin des yeux, non.
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Saturnin Godwinson
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Dim 21 Jan - 22:35
Are we supposed to act like just nothing happened? The Past is the Past but I can't forget it.Et voilà, tu avais recommencé, recommencé à bouger un peu ta tête sur le côté, un geste répétitif qui t’aidait quand même vachement à garder un certain cap, un geste que tu trouvais maintenant familier, et qui à défaut d’autre choses, te calmait. Un peu. Un tout petit peu. A défaut de ne pas trouver de réponses dans son regard, ce regard qui t’avait pourtant bien aidé auparavant. Ce n’était pas normal, tu savais que t’avais encore raté un truc, un gros truc apparemment mais tu ne savais pas quoi, tu voulais savoir, et pas juste deviner, te faire des idées qui ne t’aideraient en rien, vraiment rien. Et du coup tu continuais, tu continuais pourtant de creuser en serrant et déserrant régulièrement tes dents, en t’obligeant à compter aussi tu ne savais pas quoi, juste que tu avais besoin d’avoir sous la main quelque chose de régulier, de familier. Plus que d’habitude.

« ▬ Désolé, désolé, je ne voulais pas t’offenser, désolé, ou insinuer que c’était irréfléchi, désolé. Mais si c’était leur temps, leur temps, ils auraient le déclic tout seul, tout seuls. Sinon, ce serait marqué dans le livre, le livre, le liv… »

Ta voix s’étouffe un peu, tu sais que répéter énerve les gens, qu’ils finissent souvent par te crier dessus que c’est inutile, et du coup ça te stresse encore plus et tu répètes d’autant plus. Mais tu arrives à faire un minimum attention, bien que même si tu fermes clairement la bouche désormais, tu continues de produire un léger bruit, le livre, le livre, tu l’as en main maintenant, et comme tu le vois, t’as enfin arrêté de répéter son nom. Lui aussi il t’est familier. Chacun en a un chez les faucheurs, il a sûrement le sien.Tu y tiens fort, au tiens, même si tu ne l’as pas customisé, t’as pris soin chaque jour de sa couverture en cuir, tu y laisses un instant glisser tes doigts, tu l’écoute en même temps, pendant un instant, le fait de toucher ce livre, et d’entendre sa voix qui te redevient familière te calme un peu, t’imagine quelques minutes que vous êtes de retour dans l’institut, à parler encore pendant des heures alors que c’est interdit. Totalement interdit, mais vous vous en foutiez totalement. T’as une ombre de sourire qui se forme au coin des lèvres en l’écoutant. T’enfoncer dans le passé, ça te calme clairement un temps, tu reprends un peu pied, t’arrête de chercher à prendre plus d’air qu’il ne t’en faut aussi.

« ▬ Pourtant c’est bien, d’avoir certains règles au fond. Vous ne pensez pas que…Ca pourrait vous attirer des ennuis, si un jour vous tombez sur une mauvaise personne, quelqu’un de trop susceptible, qu’il s’en prenne à vous, et se rend compte que c’est impossible de vous tuer ? que vous soyez poussés à vous dévoiler et finir, et juste finir dans le néant. Le néant sans rien d’autre. Avec les règles, les règles, c’est plus sûr, ne serait-ce que pour notre identité. »

T’avais commencé à moins bégayer, puis c’était reparti, t’avais quitté les souvenirs, alors que tu arrivais à réfléchir en même temps, juste que tu le savais, c’était pas bon, pas bon de vivre non plus dans le passé, dans un passé qui avait bien trop changé, qui était bien trop loin. Et d’un coup, ça t’avait énervé. Tout t’avait énervé, sans aucune raison particulière. Mais c’était une vague irrépressible qui était arrivée d’un coup, et ton corps, ton corps avait suivi, ton bras, ta main, s’était abattue un peu trop violemment sur la table, avec le verre, le verre qui n’était pas à toi pourtant. Mais il n’avait rien, vraiment rien. L’eau qui était tombée par contre t’avait un peu fait peur. Assez déstabilisé pour que cette vague ne passe aussi vite qu’elle n’était arrivée. Tu n’aimes pas non plus quand quelque chose sort de l’ordinaire, comme cette fichue tache d’eau ridicule. Alors tu prends ta serviette, et t’éponges le plus vite possible, un peu trop fort, tu le sens bien mais ça ne t’empêche pas de continuer, de la serrer jsuqu’à ce que tes jointures blanchissent, alors que le plat de ton autre man rougissait sous le frottement insistant.

« ▬…Désolé, désolé, je ne voulais pas t’en mettre dessus, je ne voulais pas en mettre hors du verre, désolé. »

T’as l’habitude de t’excuser, t’as l’impression que de toute manière tu ne peux faire que ça. Tu pourrais aussi lui passer ta serviette en fait. Un geste assez simple, mais c’était la tienne, la tienne. Et t’avait toujours eu du mal à prêter tes affaires, la moindre des choses. Sauf avec lui, après quelques années passées à ses côtés, mais t’avais changé d’avis, changé d’opinion là tout de suite, ce désintérêt total qu’il avait montré envers toi, ça ne passait pas.

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Saturnin Godwinson
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Dim 21 Jan - 23:09
They deserve it Eeeeh faut se calmer. Il a l'air plutôt inquiet. Harlan ne savait pas pourquoi il surveillait aussi attentivement sa manière de parler et d'être, mais il le faisait et voyait qu'il avait l'air tout autant en panique que lui intérieurement. Bah tant mieux d'un côté, parce que c'était bien mériter. Non mais faut rester réaliste. Mais en même temps, il n'avait pas à se mettre dans un tel état hein. Harlan n'avait rien dit du tout. Peut-être essayait-il de se faire passer pour la victime ? C'était bien drôle ça. Il avait ri ouais, pas forcément méchament mais parce qu'il voyait pas trop quoi faire d'autre à part rire et répondre.

" Si tu le dis. Mais je suis pas offensé, j'explique simplement, je t'en veux pas plus qu'hier. Peut-être que le livre est plein d'erreur, je m'y suis jamais fié, je préfère écouter mon instinct. "

C'est vrai. Pourquoi se fier à un foutu bouquin, hein. Son instinct, au moins il était sûr qu'il ne lui mentait pas. On sait jamais. Pourquoi Saturnin souriait. Il l'avait vu très vaguement sourire. Il n'appréciait pas ça. Il se fichait de lui, peut-être ? Très bien. Il était certain qu'il se fichait de lui. Alors il allait le fixer, voir s'il y avait d'autres signes de son foutage de gueule apparent, mais non. Hmm. Il ne comprenait pas, et il détestait ça.

" Hm. C'est pas faux ce que tu dis là, mais tu penses pas qu'on est au courant du risque ? la plupart d'entre nous se dit que ça n'arrivera pas. Ils sont stupides, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Et d'autres n'ont de toute façon rien à perdre. On l'aime pas tous, cette vie de Faucheur. Certains la détestent même, et pour eux le Néant symbolise enfin le calme et le repos éternel. J'en fait partie. Qui sait, c'est peut-être bien l'endroit où je dormirai le mieux. "

Il en doutait. Il n'avait jamais bien dormi, sauf près de Saturnin. Après lui avoir parlé durant des heures jusqu'à tomber de fatigue, peut-être parfois à même le sol. Mais au moins, à cette époque, il dormait bien. Rien que d'y penser, ça l'avait un peu endormi. Mais un contact désagréable et glacial avec de l'eau l'avait bien vite réveillé. Y avait toujours quelque chose pour le réveiller, de toute façon. Et perturbé. Sinon, il ne se serait pas redressé pour s'essuyer avec son pull et prendre sa serviette.

" C'est rien, t'inquiètes pas, c'est que de l'eau ça va aller Saturnin. T'en as là, tiens. "

C'était un réflexe. Il ne l'avait pas voulu, il n'avait certainement pas voulu lui tendre sa serviette sèche pour qu'il puisse s'essuyer avec non, mais il n'avait fait par automatisme parce qu'il aurait été impensable de le laisser tout seul dans son effort. Aaaah il en avait marre. Il allait se rasseoir, et fixer sa tasse de café vite. Vivement l'arrivée du deuxième café.
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Saturnin Godwinson
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Dim 21 Jan - 23:45
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Il avait ri, il avait ri. C'était plutôt un bon signe ça, n'est-ce pas? Mais t'arrivais pas a faire rire les gens ou très peu. Ou alors t'avais aussi vraiment envie de rire et c'était rare. Là c'était pas le cas. Et tu te sentais pas spécialement bien non plus juste mal à l'aise. T'avais tourné la tête vers une autre table proche, t'aurais pas du. T'avais l'impression qu'ils souriaient mais contrairement au blond c'était plus moqueur, c'était toujours moqueur quand ça venait des inconnus t'avais l'impression. Ils étaient cons. Totalement cons. Parfois quand tu parlais ou stressais un peu trop c'était déjà arrivé, que des gosses ils te pointent du doigt. Que leurs parents les éloignent un peu de toi aussi. Tu haïssais ça, t'étais pas un monstre de foire t'essayais juste de comprendre de rendre ta vie un peu plus facile. De pas te prendre la tête.

« — D'accord, d'accord, désolé j'ai cru, j'ai pensé, j'ai supposé que tu l'étais. Ou alors que tu pouvais l'être, désolé. Mais le livre, le livre il a les Écrits. Les Écrits qu'Il à prédit, Il ne peut pas se tromper se tromper là dessus. Il a toujours eu raison sur les Écrits, les Écrits.»

Tu avais réussi à suivre grâce à ça, à te faire une place dans les rangs a passer pour quelqu'un de presque normal apparemment. Une chance que vous soyez seul en cet instant. D'habitude t'étais plus calme, d'habitude tu savais garder ton calme, t'avais appris à arrêter tour ça, à le minimiser en tout cas. Mais t'avais réussi en te perdant dans tes pensées, t'étais presque fier. Mais tu t'étais un peu renfrogné, légèrement.

« — Je ne sais pas, j'ai essayé, mais je ne peux pas, je n'arrive pas à essayer de penser comme ça, je ne trouve pas, je ne comprends pas cette logique. Je ne sais pas si quelqu'un, quelqu'un aimé cette vie, mais le Néant, le Néant, le Néant, le Néant, je ne veux pas je ne peux pas - on ne peut pas, c'est affreux, on s'en est approchés une fois, j'ai rien vu, j'ai pas voulu, j'ai pas pu, ils criaient, ils hurlaient tous, tous. Tous. Pire qu'Elle la dernière fois que je l'ai vue.»

Et pourtant le cri que ta mère avait lâché tu l'avais pas oublié, il n'avait fait frissonner une fois quand t'en avait rêvé, et que t'avais été presque certain de pouvoir saisir une partie de sa tristesse. Mais eux, eux ça avait été bien différent, t'étais resté assez loin, t'avais pas voulu t'en approcher tu ne voulais jamais t'en approcher.

« — Tu pourrais pas dormir là bas.»

Enfin de l'assurance. Mais ça t'étais même plus que certain de cette affirmation. Tu le connaissais quand même encore, t'avais rien oublié de ce qu'il avait pu dire ou faire, rien du tout. Et c'était aussi quelque chose d'un peu familier mais t'avais tout cassé avec ta colère stupide et nulle de cinq secondes. Tu t'en voulais, mais finalement tu l'avais regardé quand il avait repris la parole. Tout allait bien tout allait bien il avait dit et tu l'avais toujours cru pour ça. Tu cherchais désespérément un quelconque signal de sa part, tu ne savais même pas quoi, t'avais rendu un peu la main tremblante, frôlant sa serviette, tu ne savais pas si tu pouvais la prendre,si tu voulais la prendre.

« — C'est pas normal, c'est pas normal, j'aime pas, j'aime pas, j'aime pas, qu'est ce qui se passe?»

Tu parlais de cette ambiance, aussi pourrie que lors de la mission. Tu ne savais pas t'empêcher de parler, d'exprimer quand ça n'allait vraiment pas. Elle t'avait souvent dit que t'avais un peu de mal t'étais lent à comprendre alors que tu faisais mieux de demander directement à ton interlocuteur, pour éviter les malentendus qu'Elle disait. T'en provoquait plein apparemment, et tu ne les aimais pas, vraiment pas.
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Lun 22 Jan - 0:43
Il s’excusait, Saturnin s’excusait. Mais Harlan s’en foutait comme de l’an 40, de ses excuses. Il voulait pas d’excuses pour ça, il voulait des excuses pour ce mariage inattendu sans explication et pour le fait de l’avoir nargué avec son maudit faire part, voilà ce qu’il voulait comme excuse. D’excuses de ne pas avoir été là dans ce deuxième hôpital psychiatrique, de l’avoir laissé seul. Désolé de ne lui avoir écrit que trois lettres en une quinzaine d’années. Désolé de l’avoir laissé tomber amoureux de lui parce qu’il aurait pu deviner que ça tournerait mal. Mais non, Saturnin s’excusait pour avoir cru l’avoir vexé. Est ce qu’Harlan en avait marre ? Oui.

" C’est rien je te dis. Hmmm. Qui te dit qu’Il ne ment pas ? C’est pas une bonne idée de faire aveuglément confiance à quelqu’un, surtout quelqu’un que tu n’as jamais vu et qui ne fait que te donner des ordres. C’est carrément malsain. Peut-être qu’Il ment, qu’Il fait tout ça pour s’amuser et qu’on est ses jouets. » 

Ça, Harlan n’en savait rien, mais ça ne m’étonnerait même pas. Il ne Lui faisait absolument pas confiance. Parce que la seule personne à qui il faisait confiance depuis des années, c’était lui seul, pas ses subordonnés qui du jour au lendemain pouvaient se rebeller donc, à lui seul. Ah. Lui, il ne l’avait jamais vu, le Néant. Il ne s’en était jamais approché. 

« Alors c’est injuste. On ne met pas fin à sa vie pour rien, pourquoi nous punir en nous forçant à travailler pour l’éternité pour Lui sous peine de fini enfermé dans un lieu plus horrible que tout ? Peut-être que le Néant est différent selon chacun. Un enfer personnel.»

Il n’aimait pas le ton qu’avait pris Saturnin. Il savait bien qu’il le connaissait, il l’avait juste oublié. La personne le connaissant probablement le mieux. Pourquoi lui ?  C’était une bonne question qui l’emmerdait au plus haut point Parce sue quand on le connaissait il se sentait vulnérable.

« Je sais. »

Eh bah la prochaine fois la serviette il pourrait se la mettre dans le cul. Non, peut-être pas parce sûil avait vraiment l’air paniqué. Ça exaspérait Harlan. Qu’il se reprenne en main, merde. 

« Tu veux savoir ce qui se passe ? Vraiment ? Parce que j’ai bien compris moi. On est gênés, on est perdus. T’as gâché ma vie, nos vies, et on est coincés là, deux handicapés chacun de son côté totalement opposé à devoir trouver une solution pour une situation problématique que j’ai engendré par ta faute mais dont j’ai rien à foutre,  Et certainement que tu paniques et laisse tes émotions prendre le dessus parce que t’as toujours été comme ça, y a rien d’inquiétant, et sans doute que tu culpabilises parce qu’au fond c’est toi l’origine de tout et tu le sais. Et tu sais le plus drôle ? Malgré tous mes efforts j’arrive pas à te détester ni même mépriser. »


Voilà, et pour la peine il en avait balancé sa tasse de café vide. Il en avait marre et il voulait juste d o r m i r. Maintenant.
Harlan Dibleys
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Saturnin Godwinson
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Lun 22 Jan - 7:38
Quelque chose dans sa voix, quelque chose dans sa voix semblait sonner un peu faux, t'avais l'impression qu'il restait quelque chose de négatif, de triste?, dans ses propos, que ce n'était pas simplement rien. Mais autre chose te turlupina bien vite, tu le savais que son point de vue était intéressant, que tu devrais peut-être songer à l'envisager, même si ça remettrait en cause énormément de choses, beaucoup trop de choses. Et ça faisait aussi beaucoup trop peur, alors tu secouais un peu la tête de gauche à droite, comme pour t'aider à nier, te rassurer que le choix que tu faisais était le meilleur, même si pour le coup tu étais seul, totalement seul, et que t'y étais toujours pas habitué à ça, à devoir te faire confiance. Mais à défaut de ne trouver personne d'autre, tu Le croyais.

« — Tout marchait, tout marche, marche bien depuis le début, depuis qu'Il dicte quoi faire. Depuis, depuis le début des des temps, depuis qu'il est en fonction, depuis qu'il est là, il en aurait sûrement déjà marre, marre de jouer à ça. Il, Il sait quoi faire, même, même les humains croient en lui, certains.»

Alors ça ne pouvait pas être un mensonge non. Vraiment pas. Mais tu n'étais pas sur de ce que tu avançais, tu ne l'étais jamais, t'avais commencé à te ronger les ongles juste après ça. Mais Il t'avait choisi, il t'avait choisi et certainement pas pour rien alors tu allais continuer de croire en Lui.

« — Parce qu'on a, parce qu'on a déprécié ce cadeau, ce don, ce miracle que pourrait être la vie ? Qu'on a pas su en prendre soin, s'en occuper et qu'Il veut nous montrer, nous faire réfléchir ? Je ne sais pas, je ne sais pas, mais il y a des raisons derrière ça. Peut-être bien, sûrement, ou alors c'est la même chose, mais je ne souhaite à personne s'y finir, d'y aller.»

Ça t'avait arrache un autre frisson. Mais tu t'étais aussi senti un peu agressé par cette simple phrase, t'avais rentré la tête dans les épaules, légèrement. Et ton regard divguait encore plus rapidement qu'avant. Mais il semblait avoir une réponse, même si tu n'appréciais pas le ton qu'il prenait et que certaines choses ne te semblaient pas claires. T'avais un peu sursaute face à la tasse de café lancée, t'avais serré le Livre contre toi, que t'avais gardé en main jusque là.

« — Ma faute, ma faute, ma faute. Ma faute? Comment ça pourrait être ma faute? J'ai pas voulu cette séparation, j'ai pas voulu cet éloignement, j'ai pas voulu tous ces gens qui m'ont dit qu'ils allaient envoyer mes lettres alors qu'ils les jetaient juste après. J'ai voulu tout garder, j'ai voulu tout envoyer, j'ai voulu sortir, j'ai voulu te revoir, mais ils ont dit que c'était trop tôt pour ça, que ça ne serait pas bon, que si je venais, va pourrait empirer ta situation, te brusquer, me brusquer, nous faire rechuter. Ils surveillaient, ils surveillaient alors j'ai juste pu envoyer les lettres, mais quand Elle est passée te voir, Elle m'a dit que tu les avais bien toutes, qu'elles étaient pas encore toutes ouvertes, qu'elles traînaient sur ta table de chevet, que t'avais pas prononcé, dit, un seul mot à mon égard. Mais j'ai continué j'ai continué à écrire, à attendre à attendre une réponse, que, que tu te manifestes. D'où c'est ma faute, pourquoi c'est ma faute, je comprends pas, je voulais juste te voir, te parler, rester avec toi, juste avec toi. Pourquoi, pourquoi.»

Tu papillonnais des yeux, un peu trop rapidement, mais t'avais vu, t'avais senti que les larmes te montaient aux yeux et tu voulais pas. T'avais encore, encore cette ultime lettre avec toi, tu savais pas pourquoi tu l'avais gardée dans ce monde, comment elle t'avait suivi jusque là, cette lettre encore à son attention qie tu baladais partout depuis que tu l'avais revu. Mais tu l'avais juste sortie, t'esquissais un mouvement pour la lui donner avant de reculer un peu ta main comme pour la garder, en boucle, tu voulais pas certainement pas qu'il l'ignore encore.
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Harlan Dibleys
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Lun 22 Jan - 10:09
Ouais ouais. Tout marchait bien, c’est ça. Il en avait levé les yeux au ciel. Si tout marchait bien, personne n’aurait eu l’idée de se rebeller, hein. C’était n’importe quoi. Tout ça, toute la situation actuelle était ridicule et il avait l’impression de perdre son temps. C’était sans doute le cas, ils arriveraient à rien. 

" Ouais, ça fait partie de son plan si ça se trouve. C’est même certainement le cas. Enfin bon, je suis pas là pour te convaincre de quoi que ce soit. Ouais, ça les empêche pas d’avoir une vie de merde pour la plupart. "

Il en était certain oui. Merde, lui aussi il avait commencé à ronger ses ongles. Ils avaient l’air probablement malins. Il était sûr sinon les regardait. Et là, étrangement ça le dérangeait. 

« C’est tout sauf un cadeau. C’est déjà une punition à la base. Pourquoi y aurait des gens comme nous, sinon ? Pourquoi y a autant de gens malades, autant d’institutions qui leur font vivre un enfer ? Là où j’ai été, c’était pire qu’Outerridge. J’ai jamais voulu vivre ça putain, j’ai rien fait et rien demandé hein. C’est ridicule. Il est ridicule, comme vous tous qui croyez en Lui. »

Quoi. Qu’est ce qu’il disait, là. Harlan avait froncé les sourcils. Non, ç n’avait absolument aucun sens ce qu’il disait. Il se foutait encore de sa gueule, c’est ça ? Il n’avait vraiment pas ça. Et il se sentait vraiment mal parce que peut-être que c’était vrai, ce qu’il disait. Saturnin ne lui avait jamais menti. Saturnin avait toujours été honnête avec lui, donc pourquoi il changerait maintenant même après tant d’années ? Il ne comprenait pas et se sentait aussi nauséeux que ce matin. En plus il voyait très bien qu’il était à deux doigts de pleurer. Ça n’avait vraiment aucun sens, pourquoi il pleurait pour ça ? Aaah c’était sans doute un cauchemar. Peut être qu’il s’était enfin endormi et que ce n’était qu’un cauchemar, voilà tout. Et c’était quoi cette lettre. Pourquoi lui aurait il écrit une lettre après autant de temps sans nouvelles. 

" ...Tu dis de la merde, de la pure merde hein ? J’ai reçu deux lettres. Deux. Et ta mère est jamais passée me voir. Jamais. Je sais même pas quelle gueule elle a. J’ai voulu écrire aussi, je l’ai fait, même si à chaque fois qu’on me voyait faire on m’offrait un tranquillisant  et on jetait mes lettres, j’avais pas le droit d’écrire alors que les autres oui, j’étais un c s particulier et je voulais vraiment écrire, à toi juste à toi et j’attendais chaque jour de voir si je recevais une lettre de toi, tout ce que j’ai reçu c’est ce... foutu faire part de mariage, qu’est ce que j’en avais à foutre, j’ai même pas réussi à être content pour toi parce que je t’aimais, juste toi et savoir que t’étais sorti et que t’allais avoir une vie normale sans avoir reçu la moindre expl-Qu’est ce que c’est que cette lettre ? »

Ah bah oui il voulait savoir, en effet, ça le perturbait maintenant et il n’osait pas la prendre, parce qu’après des années après avoir attendu une lettre comme celle-ci Harlan avait totalement perdu espoir. 


« J-Je veux la lire.. »
Harlan Dibleys
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Saturnin Godwinson
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Lun 22 Jan - 13:56
Tu voulais mieux t'exprimer mieux défendre ton camp aussi ce n'était pas la première fois que tu devais le faire en plus mais tu n'avais pas l'esprit au bon endroit tes idées non plus, tout faisait n'importe quoi vraiment. Mais tu ne voulais pas flancher à Son propos ça détruirait tout, vraiment tout et tu n'en avais pas besoin. Même si t'avais toujours suivi Harlan avant, et que t'aurais aimé continuer, ce serait trop compliqué.

« — Ca, ça ferait beaucoup, beaucoup jsute pour un amusement tu, tu ne trouves pas? Je, je sais pas, Il ne pense pas à la rendre nulle, Il ne doit pas savoir être présent partout partout tout le temps.»

Surtout avec tout ce nombre d'humains aussi. Ce serait trop difficile beaucoup trop difficile. Mais tu savais encore qu'il avait raison tu n'avais rien à dire la dessus mais tu ne pouvais pas lâcher l'affaire tour simplement. Ce serait trop ridicule et une nouvelle fois faire preuve de faiblesse.

« — Je sais pas, je sais pas, une vie passée peut-être à expier? Ça doit, ça doit venir de quelque part ou alors, ou alors payer pour quelqu'un d'autre? Ce serait injuste, injuste mais possible, totalement possible.»

Mais il ne voulait pas être ridicule, alors qu'il l'était bel et bien, il le sentait il le savait, et sans doute que les gens qui s'étaient mis à parler moins fort à côté le faisaient uniquement parce qu'ils parlaient de vous. Mais autant ne pas y penser, ne pas y penser. Tu devrais juste respirer normalement et essayer de ne pas pleurer non plus de ne pas craquer. Mais c'était incompréhensible trop incompréhensible.

« — Elle n'est jamais, jamais venue ? Non, non, non, elle n'aurait jamais, elle n'aurait jamais...»

Mais tu réfléchissais et ti commençais à comprendre tu pensais en tout cas.

« — Elle a menti.»

Ta lèvre tremble un peu alors que tu tiltes, que tu te rends compte qu'elle n'y est jamais allée, Harlen n'aurait aucun intérêt à inventer ça, elle par contre, eux, si. Et puis t'avais apparemment commencé à pleurer, une goutte venait de tpmber sur la table, tant pis.

« — J'ai écrit, j'ai envoyé des lettres tous les jours, parfois,parfois plusieurs, j'ai cru, elle m'avait dit, que tu les avais, je savais pas, je savais pas...J'ai essayé de venir, mais ils ont dit que ce serait mauvais pour toi, pour nous. Si j'avais su, si j'avais su... Un faire part? On était pas pas sensés inviter, juste la famille proche, c'était, c'était un mariage arrangé, j'avais rien, rien demandé, elle non plus on s'est jamais parlé, j'ai jamais voulu lui parler. Je suis sorti, sorti en voulant te retrouver, essayer de trouver et un moyen de te revoir et elle m'a dit que tu sortirais bientôt alors j'attendais. Jamais j'aurais pu...pu faire quoi que ce soit de normal de normal sans toi. Et je..C'est la dernière, la dernière lettre que j'ai écrite, juste avant, juste avant le mariage, j'ai...j'ai paniqué, je voulais juste être avec toi, pas avec eux, pas avec Gwendolyne. Je l'avais sur moi quand...quand j'ai craqué, quand je leur ai dit que je pouvais me préparer seul, mais c'était trop, beaucoup trop, j'ai pas pu. Je l'avais sur moi quand, quand je me suis pendu, je sais pas pourquoi elle est, elle est passée avec moi.»

Mais tu l'avais précieusement gardée même si le temps l'avait jaunie en tout cas l'enveloppe, tu ne l'avais jamais rouverte depuis même si tu la connaissais par cœur.

« — C'est pas, c'est pas la meilleure, je paniquais, l'écriture est , est moche c'est confus, confus, je sais pas si tu, tu la veux vraiment elle, je sais pas, je l'aime pas mais en même temps elle t'es destinée, je pensai, je pensais vraiment que tu ignorais, que tu m'ignorais.»
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Lun 22 Jan - 14:28
Il ne voulait pas lui donner raison, non, il ne voulait vraiment pas accepter son avis et dire qu’il avait peut être raison et pas totalement tord. Mais ça serait mauvais pour sa fierté, d’abord. Et il y tenait. Au sa fierté. Mais le fait est qu’il avait raison. Quoiqu’il en soit, qu’il ai raison ou non, Harlan allait croiser une nouvelle fois les bras en le regardant. Et il allait hausser les épaules, ça serait une excellente réponse. Tourner la tête aussi, pour voir son café arriver et une nouvelle fois, le boire d’un coup. C’était un peu trop chaud. Il s’en remettrait. Eh bah, c’était bien vague toutes ces informations. Il avait soupiré. Ça lui donnait mal à la tête. Ou c’était le manque de sommeil ? 

« Hmmm. Très injuste, quoiqu’il en soit, j’aime pas l’injustice et eux non plus. »

Et pourtant, ça lui semblait très injuste ce qui se passait actuellement. Vraiment très injuste. Elle aurait menti ? C’était possible. C’était des grosses merdes leurs parents, il n’en doutait pas. Mais si elle avait menti, c’était vraiment horrible. Ils auraient passé tant d’années à s’ignorer, à cause d’une vile mise en scène ridicule et juste méchante ? Ils étaient tombés dans le panneau ? Ils étaient cons, putain. Il se semblait terriblement con à soudainement comprendre ce qui se passait, c’était horrible et il avait du mal à ne pas sentir sa gorge se resserrer. C’était dur d’entendre ca, vraiment dur et il ne savait même pas quoi dire. Il allait juste doucement prendre la lettre, en essayant de retenir les tremblements de sa main. Il allait ouvrir l’enveloppe, doucement. Déplier la lettre, qui était pour lui, écrite par Saturnin rien que pour lui. Il allait lire. Se concentrer et lire, doucement. Aaah non, c’était vraiment horrible et il avait maintenant l’impression que c’était de sa faute à lui, et lui seul. Il voulait cependant terminer la lettre. 

" Je...Je suis vraiment d-désolé, je savais pas et je pensais que tu m’avais où-oublié... Jamais je t’aurais ignoré, tu sais que même après autant de temps j’ai jamais pu tenir à quelqu’un d’autre qu’à toi ? Elle est très bien cette lettre, vraiment  très bien.. »

Oui, même si en soi elle était douloureuse à lire. Il s’était levé, et avait été serrer Saturnin contre lui parce qu’il voulait vraiment s’excuser et se faire pardonner. Et surtout qu’aucun des deux ne puisse voir l’autre pleurer, parce que de son côté ça lui faisait bien mal.
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Saturnin Godwinson
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Lun 22 Jan - 19:08
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Encore, encore et toujours tu secouais un peu la tête. C’était vraiment bien rassurant. Beaucoup trop rassurant. Et ça permettait de donner son opinion sans avoir à parler, tu détestais parler, même si généralement, ça ne te dérangeait pas le moins du monde de discuter avec Harlan. Ca ne te dérangeait, maintenant c’était un peu différent. Là tout de suite, c’était vraiment différent, ce n’était pas normal, juste pas normal de parler de ça là maintenant. Tu n’aimais pas non plus l’injustice. Ca ne devrait pas exister. Vraiment pas. Vous n’aviez rien fait de spécial. Absolument rien fait pour mériter de finir comme ça, bien que le fait d’aller en institution vous avait permis de vous connaître. Enfin. Maintenant tu avais l’impression que c’était plutôt quelque chose de négatif ? Bien que s’il n’était pas là, tu ne sais vraiment pas ce que tu aurais fait. Ni où tu aurais terminé. A Outerridge. Certainement. Tu y aurais peut-être fini aussi. Mais tu n’arrivais plus à penser au rendez-vous que vous étiez sensés avoir.

Tu pensais à autre chose, à tout ce qu’on avait pu te dire, vous dire. A ce qui était vrai, et ce qui était faux. A quel sujet on t’avait menti, et même pourquoi on t’avait menti. Même si tu savais malheureusement bien pourquoi Elle t’avait menti. Elle n’avait jamais apprécié ta proximité avec Harlan, et maintenant que tu y pensais, à chaque fois que tu avais essayé de le voir, il y avait eu une excuse, que tu avais crue, parce que tu lui avais aussi toujours fait confiance, à ta mère. Et tout s’écroulait, absolument tout. Ca faisait mal, très mal, et tu te sentais mal pour Harlan très mal. Mal d’avoir pu penser qu’il t’avait oublié, qu’il t’avait ignoré, alors que non, juste non. Tu tremblais encore un peu plus. Mais ça ne t’empêchais pas de tenir ta lettre encore un peu plus fort, comme pour l’empêcher de la prendre, mais tu avais fini par la lui laisser. Tu ne savais pas quoi en même temps. Ce n’était pas là juste pour que tu le nargues avec ça. Ce serait un peu ridicule. Vraiment ridicule. Mais tu avais fini par mordre les articulations c’était plus efficace que les ongles. Beaucoup plus. Tu ne voulais pas le regarder en attendant. C’était trop stressant, beaucoup trop stressant. Tu ne l’aimais vraiment pas cette lettre, elle n’était pas réfléchie, et tu avais un peu honte de le laisser lire ça, alors que tu avais balancé simplement toutes tes idées comme ça, sous l’impulsion.

« ▬ Tu ne pouvais pas, savoir, savoir. Pourquoi, pourquoi, il nous ont menti ? ce n’était pas mal, ça ne pouvait pas, ça ne peut pas être mal, j’étais bien, bien, avec toi, vraiment bien, ils ne pouvaient pas détruire, exploser, déchirer ç-ça. Désolé, désolé, d’avoir cru, d’avoir pu penser, que tu avais décidé de m’ignorer, de les ignorer, alors que je savais que tu ne les avais déjà pas toutes, toutes. S’il te plaît, s’il te plaît, oublie, oublie cette lettre, ce que je peux t’y reprocher, oublie s’il te plaît. C’est faux, elle sonne faux, je n’aurais pas dû, pas dû te la faire lire ? Donne-moi, donne-moi juste du temps, du temps, et j’en réécrirai le plus possible, même pas que les meilleures, je finirai peut-être par les refaire presque toutes, je veux, je veux, je veux que tu en as le plus possible, pas juste, juste ça. Désolé, désolé, j’aurais dû tenter plus, dû te sortir de là. Vraiment. Désolé, désolé, j’aurais pas dû les croire, j’aurais pas juste dû les suivre, suivre. »

Malgré le trouble momentané de ta vision à cause des larmes, tu l’avais bien vu se lever, tu ne savais pas trop ce qu’il allait faire, ce que tu devais faire, s’il comptait partir, si tu devrais le suivre, mais il s’arrêta, il s’arrêta près de toi, plus par habitude qu’autre chose, tu t’étais un peu raidi, voir même totalement. Tu n’aimais vraiment pas les contact, tu en avais toujours un peu peur, et vraiment réticent. Mais après une demi seconde, tu ne savais pas si c’était ton corps ton esprit ou quoique ce soit d’autre, qui avait définitivement reconnu le contact d’Harlan, et qui avait décidé aussi de te faire relâcher apparemment toutes les larmes de ton corps, et tu t’étais accroché, accroché à son haut pour l’avoir encore plus proche de toi, pour ne voir que lui, ne sentir que lui.

« ▬ D-Désolé, vraiment désolé, j’aurais- j’aurais tout donné pour, pour que tu ne finisses pas c-comme ça, tu ne méritais pas, tu ne méritais rien de tout ça, tout ça. Vraiment rien. J’ai espéré, espéré un moment pouvoir être celui qui, qui s’occuperait de ton âme puis, puis on s’est revu, revus, je suis content, content de pouvoir te revoir, te parler, mais, mais tu ne mérites pas, pas, pas tout, tout… »

Et une nouvelle tu allais te forcer à la fermer plutôt que de répéter encore et encore inutilement ce qui te passait par la tête. Et juste fermer les yeux, te serrer un peu plus contre lui en essayant un minimum de contrôler tes sanglots.

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Lun 22 Jan - 20:30
They deserve it  Il n'aurait pas du prendre autant de café, maintenant il avait très clairement la nausée mais c'était pas ce qui l'inquiétait le plus. Ce qui l'inquiétait c'était toutes ces années perdues, toutes ces années à s'être totalement trompé, à avoir vraiment essayé de le détester. Il avait réussi à rejeter toute la faute sur lui, c'était facile vu qu'il ne le croisait pas et qu'il ne voyait pas ce qu'il devenait, qu'il se disait que peut-être qu'il était vraiment un connard sans coeur. Mais c'était pas le cas, au final. Il l'avait toujours su que quoi qu'il pouvait se passer, quoiqu'il pouvait se dire ou se forcer à croire, Saturnin n'était pas un connard et il avait un coeur, un coeur bien plus gros et généreux que la plupart des autres humains, faucheurs ou quoi que ce soit.

" P-Parce qu'ils étaient cons, parfaitement cons et qu'on avait pas le droit d'être heureux parce qu'on est des hommes... On s'rait nés à cette époque là, on aurait probablement pas et de soucis de ce genre, c'est pas compliqué de nous faire naître plus tard, je sais que c'est de Sa faute à Lui... J-J'étais bien aussi, j'étais heureux.. Je vais pas l'oublier, c'est toi qui a écrit cette lettre alors je dois la garder, même si tu ne penses plus ce que tu as écrit ça vient de toi alors.. Je la garderai... Je suis vraiment désolé, t'aurais rien pu faire, j'aurais fini par craquer et me tuer plus tard, ça aurait rien changé je pense... C'est pas de ta faute.. "

Donc s'ils en étaient là, c'était à cause de leurs parents respectifs qu'ils étaient morts, qu'Harlan avait réussi à foutre la merde dans le monde des morts. Cette situation là ne le dérangeait pas, mais le fait qu'ils soient tous les deux impliqués et que leurs clans soient opposés. Qu'après autant de temps ils se rendent compte que plus rien n'a de sens, qu'ils avaient perdu du temps alors qu'ils auraient pu comprendre tout de suite, s'expliquer et essayer de régler la situation. Mais non, ils avaient perdu du temps. Enormément de temps. Il allait le serrer contre lui, fort. Mais pas trop fort, il ne veut pas lui faire de mal. Vraiment pas. Pas après tout ça.

" Tu ne le méritais pas non plus, je suis tellement désolé da pas avoir pu faire au- J'aurais du essayer, persévérer, être moins faible et c-croire en toi. Je suis désolé. Je voulais pas que tu sois triste, j'ai jamais voulu que tu sois triste, et j'aurais vraiment du essayer plus que ça de sortir et de te revoir.. Et... J'aurais pas du t'ignorer pendant la première mission, pars après autant de temps je m'excuserai jamais assez, s-si jaais je peux faire quoi que ce soit hésites pas.. "

En attendant il le serrerait plus fort et lui caresserait les cheveux.
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Saturnin Godwinson
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Lun 22 Jan - 21:37
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C’était nul, nul, beaucoup trop nul. Ah tu savais bien ce qu’il se passait, malheureusement. Ou heureusement ? T’en savais rien. Malheureusement parce que tu voulais pas, vraiment pas admettre qu’ils avaient mentis. Qu’ils avaient tout détruit ou presque. Si, tout. Tout ce que tu avais pu trouver de positif dans ta vie. Mais au moins, au moins, tu comprenais un peu mieux, tu avais l’impression en tout cas de comprendre sa manière d’agir la dernière fois que vous vous étiez croisés. T’aurais pu dire quelque chose, mais t’avais pas osé, juste paniqué et t’avais rien fait, rien. Juste te taire en te posant des questions généralement ridicules. Inutiles et mêlées à de la colère aussi ou quelque chose qui pouvait y ressembler. Heureusement peut-être que tu n’avais rien dit, en tout cas, que tu n’avais pas dit ce que tu avais pu penser par moment. Parce que définitivement, il ne les méritaient pas, ces mots, cette haine que t’avais construite envers lui. Une haine sans aucun sens et totalement stupide, stupide.

« ▬ Ca chante quoi, ça change quoi qu’on en soi ou pas, j’ai jamais compris pourquoi, pourquoi ils nous ont séparés, éloignés, tout allait mieux, mieux,beaucoup mieux avec toi, quand t’étais là, je comprends vraiment, vraiment pas le problème, je sais, je sais que c’était mal, mal pour eux mais y avait, y avait pas de raisons. J’ai jamais été sûr de rien, mais je t’aimais, je t’aimais, non, non, je t’aime, je voulais te dire ça, ça, pas que, que, que je t’en voulais d’avoir rien répondu, j’étais perdu, perdu. Au moins, au moins on est là tous les deux, les deux. Juste nous deux, ils ne reviendront pas, ils, ils n’empêcheront rien, rien ? Plus, une seule, une seule lettre. »

Tu n’allais pas t’en priver, de lui en écrire d’autre, et pas seulement de te contenter d’écrire les anciennes. Quand même. Mais tu ne voulais pas trop te prononcer non plus, peut-être, peut-être qu’il préférait en rester là, que tu l’avais assez fait souffrir, tu ne savais pas, tu ne savais pas non plus si ça allait poser problème, gros problème, cette histoire de clan. Mais tu n’allais, ne voulais pas penser à tout ça là maintenant. Vraiment pas. Y avait plus de temps supplémentaire à perdre,t’essayais de te convaincre qu’il était bien là, enfin là, que tu n’étais pas en train de rêver, mais t’avais beau connaître son odeur, sa voix, tout ce qui pouvait le composer, tu ne pourrais pas faire un rêve aussi réaliste, il manquait toujours quelque chose, peut-être du réalisme. Sûrement du réalisme. Mais il était bel et bien là, t’allais un peu déserrer son pull quand même plutôt que de martyriser à nouveau du tissu. Et doucement, tu allais porter une de tes mains à ses cheveux aussi, cheveux tout doux, un peu ondulés, et tu savais que c’était un des meilleurs endroit où tes doigts pouvaient se perdre au monde.

« ▬ On y peut, on y pouvait, rien rien ? Je crois, je crois vraiment. Tu n’es pas, pas faible du tout, du tout. Bien au contraire. Et ça, ça valait peut-être mieux, beaucoup mieux que de s’en vouloir encore, encore plus sans raison. Et, et, et, et, juste, juste reste, reste, s’il te plaît, ou juste, juste encore un tout petit, petit peu. Désolé, désolé, si je te fais mal, j’ai, j’ai peur de te lâcher, de te voir partir, partir. Même si j’avais peur au début de, de te revoir, j’ai cru, j’ai vraiment cru que tout était brisé, cassé, réduit à néant, désolé. »

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Lun 22 Jan - 22:33

They deserve it  Peut-être qu'il y avait de l'espoir. Il espérait. Il espérait au moins qu'à l'avenir, ils pourraient avoir une relation au moins positive, qu'ils pourraient être amis, c'est tout ce qu'il demandait, il ne voulait pas le brusquer ou quoi que ce soit, juste qu'ils puissent ne pas avoir à être dans le même malaise qu'ils avaient été au début de ce foutu rendez-vous. Mais il avait dit qu'il l'aimait non ? Peut-être qu'Harlan avait mal entendu, c'était tout à fait possible. Il n'était plus sûr de rien, parce qu'il avait trop de omal à comprendre ce qui se passait depuis plusieurs minutes.

" Ca change rien du tout, ils sont juste débiles, voilà tout... J'ai toujours été mieux avec toi, dès le moment où j'ai du partir tout ce que j'avait pu avoir comme maladie s'est amplifié, et c'est... C'est comme ça depuis nos quinze ans... Ca fait un bon bout de temps quand on y pense. T'es quelqu'un d'exceptionnel qqui a été plus efficace que n'importe quel médicament, t'es vraiment unique e-et t'es la meilleure personne qui soit, tu l'étais et je sais que malgré les années t'as pas changé... Je t'ai aimé et je t'aime toujours, je ne pense pas avoir réussi à ne pas t'aimé un seul jour. Et non, ils ne reviendront pas c'est certain. "

Et puis quoi encore. C'était de leur faute, techniuement c'est comme s'ils les avaient tués. Il les détestait bien eux, pour le coup, et n'avait aucun mal. Tout aurait pu être si bien.. Mais non. C'était pas tout bien, c'était pas tout rose. C'était sacrément gris. Enfin pour le moment, même si c'était gris, c'était un joli gris et il se sentait mieux, bien que toujours aussi confus et triste. Il avait même réussi à sourire en sentant ses mains dans ses cheveux, c'était agréable et ça le calmait un peu. De son côté, il allait le regarder en lui caressant la joue. Il n'avait pas tant changé que ça depuis leurs quinze ans. Il avait peut-être juste des joues moins rondes, des traits plus fins. Mais il le reconnaissait tout à fait, et c'tait tant mieux. Il était comme avant comme quand ils étaient jeunes.

" Si si, je l'étais. Je le suis peut-être plus maintenant, mais je t'assure que je l'étais. Je... Je vais rester oui, je veux rester encore un peu avec toi, le plus possible, je veux au moins rattrapper un minimum le t-temps perdu.. J'ai pas de raison de partir maintenant. Tout va bien, t'inquiètes pas, je vais pas partir comme ça... Je pensais aussi, mais je suis certain qu'y a un peu d'espoir, et c'est déjà énorme, un peu d'espoir.. J'pense même qu'il y en a beaucoup... "
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Lun 22 Jan - 23:14
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Tu avais légèrement frissonné, ça t’avait même un peu surpris, fait peur ? Juste un peu, parce que ça ressemblait étrangement à un spasme, sans en être un. Et tu n’avais pas spécialement froid. Tu ne savais pas d’où il sortait, comme la plupart des choses. Ce n’était pas ce qui te perdait le plus actuellement. Mais c’était une perdition avec un peu de sens, pas mal de sens. Tu savais à quoi te raccrocher là tout de suite. Tu pouvais ouvrir les yeux, pour le voir par exemple, mais même sans le voir, tu la sentais bien, très bien sa présence, sa proximité qui au final te rassurait plus que tout. Peut-être pas sur tous les points, mais sur pas mal, ce qui était déjà bien. Tu n’allais plus autant souffrir, c’était ce que tu te disais, qu’une parte de toi-même avait eu une réponse, décevante dans un sens, mais tu préférais ça, nettement ça à ce qu’ils aient raison en fait.

« ▬ Je les hais, je les hais, je les hais tous, tous. Ils n’ont servi à rien, rien, juste empirer, tout empirer, c’est nul, détestable, atroce. Atroce. Je ne voulais pas que tu partes, je ne voulais pas qu’il nous surveille, qu’ils nous fassent la morale, je voulais encore te parler, te parler, rester avec toi, tout faire avec toi, vivre, vivre avec toi, pas avec cette distance. Pas avec ta souffrance, notre souffrance. Je voulais être là pour toi, à chaque jour, chaque heure, chaque seconde. Je voulais, je veux, te savoir bien. Et, et si tu dis que je suis la meilleure personne pour toi, c’est, c’est tout ce qui compte pour moi, je voudrais pas, je voudrais pas perdre cette place, T’es, t’es le seul qui compte, le seul que je veux, le seul, le seul, le seul. Le seul, seul. »

Et c’était bien pour ça au final que t’avais décidé d’arrêter de vivre, de tout laisser tomber, parce que t’avais l’impression de le trahir, de le ternir aussi si tu faisais un pas de plus dans le moule qu’on t’avait confectionné soi-disant pour te soigner. Pour que tout revienne en ordre. Tu t’en souvenais bien, très bien, qu’on t’avait dit que ça règlerait déjà quelques problèmes si tu te mariais sans faire d’histoire, que tu guérirais plus vite et qu’une fois guéri, tu pourrais le revoir, Harlan. Sans doute aussi des mensonges. Des énormes mensonges. Mais tu voulais les oublier, les oublier ou au moins passer au-dessus, ne plus en être touché. Alors en sentant ses doigts sur ta joue t’avais levé les yeux vers lui et tu n’avais plus de mal à le tenir son regard, un regad absolument pas négatif pour le coup. Et ces promesses, t’étais quand un peu craintif à l’idée d’en accepter là tout de suite, mais tu y croyais, tu voulais y croire. T’avais aussi bien sûr voulu croire en la guérison d’Harlan, en votre nouvelle rencontre, mais après plus de dix ans sans que rien ne change, t’avais un peu déchanté, t’avais commencé à trouver le temps long, et surtout stupide de te forcer à te lier à quelqu’un dont tu te fichais éperdument et qui n’avait pas non plus l’air enchanté de devoir se coltiner un handicapé à vie.

« ▬Je t’ai jamais, jamais trouvé comme ça, plutôt toujours battant, fonceur, t’as jamais abandonné, jamais, même quand je te répondais pas au début, t’avançais la tête haute, tu lefais toujours d’ailleurs, toujours, c’est formidable, admirable. T’es toujours admirable.Merci, merci, merci. Merci. Je suis…Content ? Content, plus que ça, de nouveau près de toi. Je suis bien, très bien, dans, dans, entre tes bras. Je veux plus, plus jamais revivre ça, plus jamais. Et, et, je pense aussi, je veux, je ferai en sorte. Tu, tu veux bien par contre qu’on, qu’on bouge, qu’on aille un peu, tout petit peu plus loin ? Ils, ils me stressent, ils le font peut-être pas exprès, maiis j’aime pas, j’aime pas leurs regards. »

Même si tu ne les voyais pas spécialement, tu les sentais, et c’était peut-être bien encore pire, bien pire ? Tu voulais en faire abstraction, t’avais essayé, mais c’était hors de tes moyens, même si tu ne voulais, et ne pouvais peut-être pas le lâcher là tout de suite, tu trouverais comment te débrouiller pour le coup, s’il acceptait de bouger.

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Mar 23 Jan - 19:37
They deserve it Est-ce qu'il comptait le lâcher ? Pas vraiment. Parce qu'on ne sait jamais ce qui peut se passer, on ne sait jamais si un nouveau malentendu ne peut pas éclater à tout instant sans obligatoirement avoir de raison valable, on ne sait jamais. Il aimerait bien savoir pourtant, savoir ce qui allait maintenant se passer pour eux. Ca le rassurerait de savoir, de se faire une idée, de se préparer mentalement si quoi que ce soit de mal allait arriver. Mais il ne savait pas, il n'en savait rien.

" Je les hais tout autant. J'aimais tellement te parler chaque jour, chaque nuit, y avait toujours quelque chose à dire, je m'ennuyais jamais et j'avais pas l'impression de tout le temps perdre mon temps, j'aurais pas envisagé une vie sans que tu n'en fasses partie. Ca me paraissait impossible, et ça l'était. C'était juste tellement douloureux.. Tu ne la perdras jamais, c'est quelque chose que je te promet. "

Est-ce qu'il était heureux d'entendre qu'il était le seul ? Etrangement, plus ou moins. D'habitude il serait très heureux d'entendre ce genre de phrase, et il en était toujours aussi content oui mais là, il était aussi un peu triste. Parce qu'il l'avait fait souffrir, et Saturnin ne méritait pas ça, surtout maintenant qu'ils connaissaient toute l'histoire. Il lui avait encore un peu souri. Et s'était permis de rapidement lui embrasser le front.

" C'est parce que t'as pas vu l'était dans lequel j'étais quand t'étais pas là. Mais je préfère autant que t'aies une bonne image de moi. T'es vraiment gentil. Alors c'est le principal, c'est tout ce que je veux. Que tu sois content, et peut-être même heureux... Je te promet que plus rien de ce genre ne se reproduira. Jamais. Oui bien sûr, pas de soucis. On va aller dans un endroit plus calme... "

Ouais, parce que c'est vrai qu'il préférait qu'ils soient plus au calme, sans que tout le monde autour d'eux de les regardent. Non mais qu'est-ce que c'est que ces malotrus, là. Ca le révoltait pas mal. Mais il n'avait fait que soupirer, et sorti un peu d'argent pour le mettre sur la table, puis prendre le bras de Saturnin pour l'entraîner gentiment plus loin. Il ne savait pas précisément où ils allaient aller, mais il irait vers là où il y aurait le moins de gens possibles.

 
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Mar 23 Jan - 21:21
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T’étais ben, t’étais bien t’étais vraiment bien. C’était un bon endroit, un très bon endroit. Un trop bon endroit. Même si t’avais quand même un peu peur, peur qu’on vienne te chercher, qu’on vienne vous séparer à nouveau. Tout aussi brutalement que la dernière fois. Mais même si tu bougeais parfois un peu la tête, un tout petit peu pour voir s’il n’y avait vraiment personne qui risquait de s’approcher, tu restais le plus possible contre lui. Tu voulais juste rester là éternellement ou au moins jusqu’à ce que cette peur s’en aille et que tu en profites le plus possible. Que tu profites du moment complètement, définitivement. Alors t’essayais d’espacer ces mouvements de têtes. C’était mieux, nettement mieux de la laisser tranquillement près de son épaule. Et ça faisait du bien, beaucoup de bien d’entendre ça. Mêm si ça te faisais encore plus regretter de ne pas avoir essayé plus longtemps de chercher à le trouver. A le retrouver. Mais tu ne pouvais pas non plus ignorer qu’il avait souffert, souffert peut-être même encore plus que toi là où il était. T’aurais été à sa place, tu le sais, t’aurais plus fait que péter un câble, à en plus de te retrouver sans lui, de n’avoir aucune chose à laquelle te rattraper, de voir tes habitudes changer.

« ▬ Ils n’avaient pas le droit, pas le droit, pas le droit de faire ça. On allait mieux, mieux, beaucoup mieux, alors pourquoi, pourquoi, et pourquoi mentir, j’aurais préféré, préféré qu’ils le disent directement. Même si, même si je l’aurais pas accepté, ça aurait été, été plus juste. Désolé, désolé de ne pas avoir pu être là. J’aurais voulu, j’aurais voulu, chaque seconde était, était horrible sans toi, j’arrive même pas, même pas à imaginer comment, comment ça pouvait être de ton côté, dans, dans cet endroit. Merci, merci, j’avais peur, vraiment peur de, de ne plus,plus, plus jamais pouvoir la ravoir. »

Ce qui aurait été affreux, bien plus qu’affreux que le jour où tu t’étais rendu compte que tu ne pourrais plus le voir avant un bon moment. Soi disant jamais d’après eux visiblement hein. Et pour la première fois depuis un bon bout de temps, t’avais un sourire, un véritable sourire et pas seulement en repensant à quelque chose, non, juste parce que ce qui se passait juste là maintenant était bien, t’étais bien. Surtout grâce à son baiser sur le front, qui t’avais pas mal calmé d’ailleurs.

« ▬ J’aurais toujours, toujours, une bonne image de toi. T’as toujours su quoi faire, t’as toujours pris les bonnes décisions, toujours tout. Je voudrais, je voudrais me faire pardonner, mais je ne sais pas, pas comment, même, même juste un tout, tout petit peu. Et, ça te va si, si on remet cette, cette réunion à, à plus tard ? J’ai pas du tout, du tout la tête, la tête à ça. »

Et ce n’était pas faute d’avoir essayé. Mais tu pensais bien qu’Il ne s’en soucierait pas trop une fois que tu aurais expliqué, même s’Il devait déjà être au courant d’une manière ou d’une autre.

« ▬ Je préfère, je préfère, juste être avec toi, juste toi. »

Et essayer un minimum de faire comme avant, si c’était possible. Et ce serait nettement plus pratique dans un autre environnement. Mais t’avais un peu serré son bras aussi, comme pour te prouver qu’il était bien là, et surtout, surtout qu’il était plus important que n’importe qui là. N’importe qui. Et ça allait déjà mieux, rien que de marcher et de les laisser derrière là, tous ces gens.

« ▬ Tu as, tu as un endroit préféré ? »


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Mar 23 Jan - 22:23
They deserve it Il était bien là, il était content. Si seulement ils pouvaient juste être à deux pour le restant de leurs longs jours, il serait bien content. Mais bon. Il y avait sûrement un moyen de vivre heureux même avec leur situation quand même. Et avec du temps et de la patience, ils trouveraient sans doute la solution totalement parfaite. Et ils seraient parfaitement heureux, il en était certain.

" Non, personne n'a le droit de faire ça. On avait vraiment rien fait de mal. Enfin boire à cet âge c'est pas très conseillé mais on a jamais emmerdé qui que ce soit..Oui je comprend c'est totalement vrai. C'était... Quelque chose que je préfère oublier. Je suis désolé d'avoir dit, tout à l'heure, que c'était de ta faute parce que c'est pas le cas.. Vraiment pas. J'veux qu't'en sois conscient. Tu l'auras toujours, vraiment. "

Il le jurait, eh. Et il savait tenir ses promesses. Il était déterminé à la tenir en tout cas, si concernait Saturnin et son bonheur.

" C'est parce que j'étais motivé par la pensée de toujours plus t'impressionner. Toujours. Ne t'inquiètes pas pour ça, t'es déjà pardonné je te le jure ! Oui, bien sûr. C'est pas le moment, je pense. "

C'était certainement pas le moment, non. C'était juste le moment de rattraper un minimum le temps perdu oui, de discuter calmement ou même juste rester ensemble sans nécessairement parler, ça lui irait. Juste profiter de l'instant présent en soi.

" C'est ce qu'on va faire, alors. "

Il ne regardait pas vraiment où ils allaient, parce que le fait est qu'il regardait principalement Saturnin. Mais bon, il regardait assez pour ne pas percuter d'autre gens.

" Pas vraiment. J'ai jamais beaucoup aimé cette ville, sauf peut-être le deuxième banc dans la galerie commerçante pas loin, ça a pas mal change depuis le temps, et toi, une préférence ? "

Autant savoir. Il voulait apprendre ce qu'il ne savait p as encorede Saturnin.
 
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Mar 23 Jan - 23:19
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C’était mieux, beaucoup mieux, tout là. Même si tu continuais par moment de serrer et déserrer un peu un bout du dos de son haut, toujours à ta portée, juste pour t’assurer que tout était bien réel, encore une fois. Mais tu ne pourrais pas t’empêcher de le faire encore longtemps. Tu n’aurais jamais assez de preuves en fait, tu en étais certain. Même si tu l’acceptais, en même temps, pourquoi ignorer, et rejeter quelque chose de positif. Il n’y avait aucune, aucune raison. En plus, ça te rassurait pas mal sur ce que tu pouvais penser. Que malgré le temps, sans vraiment d’aide par rapport à ce qui te servait de mental, ce n’était pas totalement perdu, tes idées n’étaient pas totalement n’importe quoi.

« ▬ Je voulais juste, juste, juste qu’on soit, qu’on soit heureux, que tu, que tu le sois et je, je l’étais, énormément. Mais on avait, on avait même pas, même pas totalement abusé, je…Je crois ? Désolé, désolé, je, je m’en fiche de ce qui va bien pouvoir, pouvoir se passer mais je viendrai aussi souvent te voir que je le peux, ou même, ou même t’écrire, les deux, et, et d’autres choses si l’occasion, l’occasion se présente. M-Merci, et, et, ce n’est pas, pas non plus de ta faute, on y, on y était pour rien, ils ont, ils ont tout fait pour qu’on, qu’on se monte l’un contre l’autre, on ne pouvait pas, pas savoir. »

En tout cas, tu étais certain de vouloir arriver à mettre u ntrait, un énorme trait sur ce qu’ils avaient pu dire et faire, tout oublier et repartir du meilleur pied. T’avais un peu baissé la tête, légèrement rougi peut-être, tu ne savais pas si tu méritais toute son attention, tu n’avais pas l’impression, mais tu n’allais pas râler, certainement pas râler là-dessus. Et même tout ce qu’il pouvait dire faisait du bien, beaucoup de bien, c’est ce que tu en concluais, vu la chaleur qui t’avais envahi en quelques instants.

« ▬ Tu réussis bien, très bien en tout cas. Et on trouvera, trouvera bien un autre moment. Même si, même si personnellement je ne pensepasqu’un, qu’un camp ou l’autre ait spécialement raison, y a du, du bon comme du mauvais,mauvais dans les deux. »

Mais t’y penserais plus tard. Beaucoup plus tard. Tu avais acquiescé, c serait certainement mieux de bouger, et de ne penser qu’aux retrouvailles, ou juste à vous en fait. En plus, tu le laissais te guider, donc tu pouvais totalement le regarder même en marchant, tu avais vécu bien trop de temps sans pouvoir le regarder, vraiment.

« ▬ Moi, moi non plus à vrai dire. Je, je ne la connais pas spécialement non plus en fait, je, je ne pouvais pas sortir seul et on, on ne s’attardait jamais vraiment, mais le banc, le banc me paraît une très très bonne idée. Tu, tu, tu, tu sais que, tu, tu sais que tu es encore plus beau, beau qu’avant ? »

T’avais eu du mal pour le coup, tu avais toujours du mal pour dire quelque chose qui te tenais à cœur, et généralement ça t’énervait, mais tu t’étais contenté de froncer les sourcils quelques instants, jusqu’à la mater, cette stupide, stupide phrase qui n’avait aucune raison de te faire peur, ni même d’avoir raison de toi.


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Mer 24 Jan - 8:58
Il aurait voulu qu’ils soient tous les deux heureux aussi, le plus heureux possible. Il ferait de son mieux pour rattraper ça oui, il ferait de son mieux.

« Je le voulais aussi, et à l’époque je l’étais beaucoup. Non j’ai pas l’impression, mais c’était trop pour eux. Ne t’inquiètes pas, il y aura toujours moyen qu’on se retrouve quelque part, qu’on se donne rendez-vous.. Et je t’écrirai aussi, je l’ai tellement peu fait que j’ai énormément de choses à t’écrire. On pouvait pas non, mais c’est dommage. »

Très dommage. Mais bon, c’était comme ça et ils ne pouvaient plus rien y changer, même en rattrapant comme ils pouvaient le temps perdu. C’était écrit dans le passé, mais ils pouvaient essayer d’oublier, c’était sans doute ce qu’il y avait de mieux à faire. Il avait un peu ri en le voyant rougir, pas du tout pour se moquer mais parce qu’il étzit bien mignon. 

« Merci beaucoup. Oui, certainement. Et je ne sais pas, sans doute que t’as raison. Mais c’est compliqué ce truc, vraiment. » 

Trop compliqué pour trop s’en soucier maintenant. Ils allaient juste aller jusqu’à ce banc, alors. Il donnait sur une baie vitrée où on voyait les autres gens passer, mais le fait qu’il y ait une vitre entre eux était assez fascinant. 

« Je comprend oui, je sortais pas non plus énormément. ..C’est vrai ? Merci, merci beaucoup... C’est très gentil, et mignon. T’es trop mignon. Et t’es aussi beaucoup plus beau qu’avant, même si j’aurais pas pensé ça possible je t’ai toujours trouvé magnifique, c’est peut-être même bien en le remarquant que j’ai été interpellé par toi. Enfin j’aurais fini par te voir tôt ou tard; c’est pas possible autrement.»


Pour le coup il avait vraiment été heureux d’entendre ça et de pouvoir y répondre. Bon, il avait vaguement rougi mais c’était pas grave. La galerie approchait et ils pourraient se poser, ça serait pas plus mal.
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Mer 24 Jan - 16:54
Pour changer, t’étais perdu. Pour changer, tu ne comprenais vraiment pas ce qui se passait là avec tes émotions. Elles étaient trop différentes, t’avais déjà du mal à en identifier une seule, alors un mélange comme ça, ce serait impossible à démêler. Ca te dérangeais un peu, un peu beaucoup même. Parce que tu voulais, tu voulais arriver à t’exprimer, à lui dire exactement à quel point t’étais heureux, et l’être totalement en mettant de côté tout ce qui était négatif. Tu regrettais, tu regrettais un peu, beaucoup même cette feuille, cette feuille qui t’avais longtemps servi de moyen de communication, où tu pouvais juste pointer du doigt un dessin, une couleur qui te semblait bien pour définir ton humeur. Pas besoin de parler, ils arrivaient apparemment à comprendre comme ça. Et puis, il fallait bien le dire, t’étais nettement mieux, plus à l’aise, avec des dessins, c’était plus simple autant à comprendre qu’à interpréter. Puis en plus, cette feuille, cette feuille, tu l’avais déchirée, la première fois où on t’avait posé la question une fois qu’Harlan était parti. Et t’avais refusé longtemps, très longtemps de reporter ou de dire quoique ce soit, tu restais sur ta chaise, en silence, tu les ignorais tout simplement. Tu regardais juste tes mains et tu les triturais en boucle, jusqu’à ce qu’ils abandonnent, qu’on te laisse regagner ton dortoir.

« - On pourra, on pourra l’être à nouveau? Je peux pas, je peux pas en être sûr, mais je, je sais qu’on pourrait y arriver, que c’est possible, possible. On doit, on doit pouvoir. C’est stupide, c’est stupide, trop stupide. On avait peut-être un peu exagéré, mais rien, rien de grave, je m’en veux, de les avoir, avoir laissé gagner, de les avoir, les avoir suivis. Je les hais, je les hais, je veux pas, je veux pas que ça recommence. Que ce soit Lui où n’importe qui, je veux pas, je veux pas qu’on nous empêche de nous voir. Je veux pas. Et je les garderai toutes, toutes, je ferai un album, un grand album, un énorme album pour les mettre et toutes, et toutes les garder sans qu’elles, sans qu’elles s’abîment. Et, et, et pour ne pas les, les perdre. »

Ce serait affreux, trop affreux, tu voulais pas qu’une seule de ses lettres ne soit encore perdue, jetée, ou tu ne savais quoi encore. Et bien quitte à ne pas pouvoir changer le passé, autant ne pas faire les mêmes erreurs dans le futur. Tu étais presque certain de savoir gérer ça correctement. Quoiqu’il en soit, t’avais acquiescé, tout en restant contre lui, tu n’avais pas envie de te casser la tête là tout de suite non. Juste de profiter, d’enfin comprendre aussi ou presque la situation. C’était pas plus mal. Prendre du temps pour toi aussi, pour vous. C’était absolument tout ce que tu souhaitais. Et peu importait l’endroit, tant que vous étiez ensemble. Tant qu’on ne cherchait pas à vous séparer.

Ah, les compliments, les compliments, tu n’avais jamais su les gérer. Déjà parce que tu n’en avais pas eu des masses, semblerait-il qu’à part le faire que tu sois généralement sage et te tienne plutôt bien, ce qui ressortait souvent, c’était le fait que t’agissais pas, que tu ne réfléchissais pas, que tu ne t’exprimais pas comme tout le monde, que tu ne comprenais pas comme tout le monde. Que t’étais, spécial, comme disait ta mère, malade selon d’autres. Mais en plus s’ils venaient d’Harlan, tu n’aurais pas pu espérer mieux. T’avais sans doute encore rougi, et légèrement bafouillé en acquiesçant encore, ce que t’avais dit, tu le pensais vraiment, c’était vrai, totalement vrai qu’il était beau, mais tu ne savais pas comment le remercier. T’avais un peu hésité. Puis t’avais finalement relevé la tête, et tu lui avais assez rapidement embrassé la joue. Bon, peut-être plus près des lèvres que de la joue, mais ce n’était vraiment pas fait exprès, en marchant, c’était pas des plus évident, mais c’était loin d’être déplaisant.

Et puis le banc s’approchait. Tu les comptais, tu fais attention à ne pas le rater. Très attention. Et personne n’était dessus, parfait. Juste un journal que t’avais un peu poussé, au moins, ça dissuaderait d’autres personnes de se mettre à côté de vous. Tu était très bien là, déjà à moitié dans ta bulle où lui seul existait, tu ne voulais pas qu’elle s’éclate pour une raison aussi stupide qu’un plouc arrivant.

«  - M-Merci. Et bien…Et bien l’avantage, c’est qu’on aura pas à, pas à se voir avec, avec des rides, c’est plutôt, plutôt pratique. Très pratique. Et on pourra, pourra se voir pendant, pendant, pendant toute l’Eternité, au final, final, c’est même plus que ce que je ne pouvais, pouvais espérer. »

Ca, c’était sûr et certain, t’avais même encore du mal à réaliser. Ca viendrait sûrement. Plus ou moins vite, mais maintenant t’étais juste très très bien, et tu n’allais pas te priver de rester encore plus près de lui. Te serrer a son bras aussi.

« J’espère, j’espère que, que tu n’as, tu n’as pas trop, trop, trop, souffert au, au, au, dernier moment. »

Peut-être un peu délicat, mais tu n’arrivais pas à te décider si ça l’était ou non, puis tu trouvais intéressant à avoir, important, et autant en parler tout de suite plutôt que de ré-attendre cent ans.
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Jeu 25 Jan - 23:05
Au moins, ils avaient l'air de s'accorder sur le fait qu'ils savaient tous les deux qu'ils en étaient capables. Parce qu'il devait y avoir un moyen oui, c'était pas possible autrement. Il était donc content d'entendre ça oui. Il avait souri, pour une fois bel et bien optimiste. C'était pas mal, pour changer un peu eh.

" Je suis certain que oui. On y arrivera, parce qu'on veut y arriver. Oui, ça l'est, mais on devrait essayer de passer outre.. Depuis le temps. Si aujourd'hui on est là ça doit bien être pour une raison, et je pense bien que cette raison c'est qy'on est capable de faire ce qu'on veut. Et tout ce que je veux c'est être heureux avec toi. C'est vraiment tout. Alors je laisserai plus personne nous séparer. Ah, j'en suis bien content, c'est gentil. "

Très gentil, comme d'habitude. Est-ce que maintenant qu'ils avaient tout mis à plat il allait arrêter de sourire ? Certainement pas. Ca faisait des années qu'il n'avait plus souri de manière aussi honnête. Alors pourquoi se retenir, ça ne servait à rien du tout. Ah, par contre il semblerait que ça serve, de lui faire des comprliments. Ca ne dérangeait par Harlan, bien au contraire, il voulait bien lui faire plein de compliments parce qu'il les méritait tous. Donc bon. Et puis si en plus il avait droit à des bisous, c'était incroyable, voilà. Il était ravi, absolument ravi. Il allait lui en faire un aussi, eh. Et au même endroit parce qu'il devait admettre que c'était agréable. Même s'il avait manqué de se casser la figure en regardant pas où il allait. C'était accessoire, ça. En plus, ils étaient arrivés au banc. Eh oui. Ils allaient pouvoir s'asseoir, et il allait pouvoir le tenir le plus près possible de lui.

" Je t'en prie, je le pense. Ah ça c'est sûr ! Parce que je pense pas que je serais aussi beau avec des rides donc bon ! Et oui, ça j'en suis bien content. Plus on passera de temps ensemble, mieux je me porterai ! "

Ca c'est sûr. Par contre, il ne savait pas quoi répondre à cette question. Il n'allait pas réfléchir trop longtemps, parce que sinon sa réponse allait peut-être sembler louche vu le temps de réaction.

" Non, pas vraiment, ne t'inquiètes pas ! C'était même plutôt rapide, ce dont je vais pas me pas me plaindre. Et.. J'espère qu'il en a été de même pour toi.. "

Bon, c'était un petit mensonge parce qu'encore aujourd'hui il se souvenait bien de la douleur du moment, qui avait duré bieeeen trop longtemps. Mais il se voyait très mal lui dire ça, vraiment. Il préférait un peu mentir, c'était plus facile à entendre. Mais il espérait réellement que Saturnin n'avait lui pas souffert. Et si c'était le cas, eh bien Harlan ferait absolument tout pour lui faire oublier ça. Et il pouvait commencer en lui caressant la joue tout doucement.
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Date d'inscription : 20/01/2018
Sam 27 Jan - 13:02
Are we supposed to act like just nothing happened? The Past is the Past but I can't forget it.

Au moins, maintenant tu n’avais plus, plus du tout peur de quoique ce soit. Ce serait un peu peur. Plus de réticence à lui parler ou à le regarder non plus. Et c’était mieux, vraiment bien mieux. Et tu ne regrettais pas, vraiment pas de t’être rendu ici. Ce serait bien le dernier de tes actes en fait que tu pourrais regretter, même si tu étais loin d’avoir tout vécu et que tu ne saurais jamais tout vivre non plus. Mais ta réconciliation avec Harlan, le fait de pouvoir lui reparler, et te tout mettre à plat surtout. C’était nettement moins stressant en tout cas, bien au contraire. Et t’avais retrouvé le sourire aussi ce qui était plutôt pas mal. Et ça faisait du bien aussi d’être positif.  Et encore une fois, tu t’étais un peu plus accroché à lui, parce que c’était nettement plus agréable et rassurant.

« ▬ Ca, ça, sera beaucoup, vraiment beaucoup plus facile qu’avant. Finalement, finalement, c’st peut-être pas plus, plus mal d’avoir, d’avoir, d’avoir une vie éternelle.  On pourra, on pourra rattraper le temps, le temps perdu. En quelque sorte. Moi, moi, non plus. De toute manière, ils, ils, n’ont pas de raison de, de, vouloir nous, nous séparer, je, je crois. »

Et de toute façon, raison ou non ce n’était pas ça qui pouvait leur donner un quelconque droit. Tu en étais sûr et certain. Et ce dont tu étais sûr et certain aussi, c’était qu’il s’agissait de la meilleure des issues possibles de ce rendez-vous. Tu n’y avais même pas pensé, trop enfoncé dans cette idée pessimiste. Tout était trop merveilleux et agréable, peut-être même encore plus qu’à l’institut, parce que pour une fois, vous étiez libre, un peu plus en tout cas là-bas. Même si tu continuais d’avoir l’impression que certaines personnes vous regardaient c’était moins que tout à l’heure, et en plus vous bougiez. AaAh, par contre il vaudrait mieux éviter qu’Harlan ne se fasse pas mal. Même si ça avait été plus qu’agréable ça. Là, au moins, assis, ça ne poserait pas trop de problèmes.

« ▬ Tu, tu serais et tu seras, seras, toujours b-beau. Ca, ça sera parfait, parfait, ça l’est déjà, et, et je suis sûr que ça pourra, pourra l’être toujours plus. »

Là, il allait poser sa tête sur son épaule même. C’était extrêmement confortable. Peut-être un peu trop même. Mais ce n’était pas bien grave. Au moins tu étais encore mieux installé qu’avant. Eeet être plus attentif aussi. Tu ne savais pas pourquoi ça aidait, mais c’était le cas. Et puis fermer un peu les yeux en profitant du contact de sa main.

« ▬ Tant mieux, mieux. Je crois que c’était, c’était rapide mais, mais, j’avais, j’avais peur, peur surtout que, que quelqu’un arrive et, et, et, n’arrête tout, ou, ou que ça ne fonctionne pas, ou, ou que j’ai le réflexe, réflexe, de finir, finir par me détacher, la dénouer, ou, ou que quelque chose, cède, casse, brise. Mais, mais, ça a été, heureusement. C’était, c’était un ds pires, pires momens, mais, mais en même un des meilleurs je crois ? Je ne sais pas, mais, mais il y avait les deux, deux. »

Et tu allais un tout petit peu bouger pour pouvoir mieux le regarder, parce que c’était quand même plus intéressant que tout, de le voir. Et que tu ne voulais pas perdre une seule seconde à fermer les yeux là. Ce qui ne servait pas à grand-chose là tout de suite. Et peut-être aussi un peu chercher sa main, et la frôler du bout des doigts.

« ▬ C’est vrai, vrai que c’est un bel, bel endroit ici, et très très confortable. Vraiment confortable. »

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Saturnin Godwinson
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