Il était heureux. Parce que pour une fois, Harlan considérait vraiment ce qui lui était arrivé comme quelque chose de bien. Il ne se remettrait probablement jamais de sa séparation bien trop longue avec Saturnin, mais au final ça les avait mené jusqu'ici, où il n'avait jamais été aussi heureux de le revoir. Donc c'était bien positif, au final.
" Certainement, oui.. Oui, on pourra profiter éternellement et ça c'est génial parce que je ne me lasserais jamais de passer du temps avec toi. Tu rends tellement tout plus intéressant.. Non, vraiment aucune. On le saurait, sinon. "
Bah oui, ça lui paraissait un peu logique. Enfin, est-ce que la logique servait à quoi que ce soit dans ce monde des plus étranges ? Harlan n'en n'avait pas vraiment l'impression. Donc bon. Il pensait tout de même que c'était logique, alors voilà. Tout comme il trouvait logique de lui sourire gentiment en l'entend dire autant de trucs comme ça.
" Merci, vraiment. Oui, très certainement. J'ai vraiment aucun doute là-dessus, parce que je n'ai jamais vraiment eu de doute par rapport à toi. "
Non, vraiment. .Même s'il avait pu avoir des pensées relativement négatives, ce n'était pas des doutes. Ah bah oui c'est différent hein. Non mais oh. Il ne jouait pas sur les mots non, il disait la vérité.
" Je vois. Je comprend oui. Et je comprend ce que tu veux dire en disant que c'était les deux, c'était plus ou moins la même chose pour moi. Je suis content que ça ne se soit pas trop mal passé. "
Oui, parce qu'il ne le méritait certainement pas. Et en le sentant caresser un peu sa main, il allait la prendre dans la sienne pour la serrer un peu, sourire en l'entendant parler, et un peu se pencher, pour l'embrasser doucement. Vraiment doucement, juste histoire de se remémorer leur premier baiser qui avait été rendu maladroit et amusant à cause de l'alcool. Et il allait laisser sa bouche tranquille, et sourire en rouvrant les yeux qu'il avait malgré lui fermé.
" Je trouve aussi. "
Harlan Dibleys
Saturnin Godwinson
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Dim 28 Jan - 19:53
Are we supposed to act like just nothing happened? The Past is the Past but I can't forget it. Tu ne savais pas, même pas si ça t’avait calmé ou non. Parce que ton cœur n’avait pas l’impression de vouloir vraiment baisser de rythme. Il était plus rapide ? Plus fort ? Peut-être les deux ? Mais tu ne pouvais pas t’empêcher de le regarder. Le lâcher du regard était impensable. Tu voulais tout simplement le regarder, et encore le regarder. Jusqu’à connaître son visage par cœur. Bon c’était déjà un peu le cas. Mais tu ne t’en lasserais jamais. Vraiment jamais. Et puis tu retrouvais de l’espoir, beaucoup d’espoir. Alors que tu n’aimais pas trop être optimiste. Parce que après on était souvent, très souvent déçu.
« ▬ M…Merci. Je suis, vraiment, vraiment content. Enfin, j’avais, vraiment, beaucoup peur. Mais, mais plus maintenant. Et je trouve, trouve que c’est toi qui es nettement plus intéressant, agréable, gentil, et tout, tout ce qui est positif. J’aurais pas pu supporter, supporter de ne pas pouvoir te, te parler, te voir, juste même traîner avec toi en sachant que, que tu étais ici, c’était, c’était assez affreux. Je sais pas, je saispas, en soi ils, ils n’avaient pas non plus de raison de nous en vouloir mais, mais je vais essayer de ne plus, plus y penser. »
Parce que ça ne servait pas à grand-chose non. Si ce n’était te mettre du stress en plus. Du stress inutile. Tu savais que ce n’était pas trop bon pour toi. Mais c’était parfois inévitable. Comme là, tu stressais un peu, mais il n’était pas négatif, c’était juste que tu ne savais pas trop comment faire pour réagir face à ça, tu ne t’y étais pas vraiment préparé. Pas du tout même. Alors tu avais commencé à ronger un peu l’ongle de ton pouce. Qui n’en avait déjà presque plus, mais ce n’était pas trop un problème. Tu pouvais toujours faire semblant si un jour tu n’arrivais plus à le faire, ça ne devrait pas être trop difficile.
« ▬ Et je, je ferai tout pour garder, garder cette confiance le plus longtemps, longtemps possible ! Je, j’ai envie de pouvoir, pouvoir être là le plus souvent possible, pour toi. »
Enfin, t’allais peut-être laisser ton ongle tranquille, c’était un peu ridicule de montrer un quelconque signe de stress alors que tout allait parfaitement bien. Nettement mieux que ce que tu aurais pu imaginer, vraiment. Encore mieux depuis qu’il avait pris ta main d’ailleurs. Tu l’avais voulu, mais tu n’avais pas osé le faire. Pourtant c’était un geste assez simple, mais tu avais toujours eu du mal avec tout ce qui était geste d’affection, ou même geste, parole, envers qui que ce soit. Alors qu’il prenne les devants, ça te rassurait un peu aussi. Assez pour ne pas produire un quelconque mouvement de recul en le voyant se rapprocher. Tu ne t’y étais pas spécialement attendu, mais en même temps tu n’avais jamais été doué non plus pour prédire les réponses et gestes de tes interlocuteurs. Mais ce n’était pas du tout comme d’habitude, déjà, tu n’avais pas besoin d’exiger ton mètre d’espace vital dans lequel un nombre extrêmement restreint de personne pouvait rester plus de 2 min 52, donc. T’avais fermé les yeux et encore un peu plus souri en sentant ses lèvres, définitivement la meilleure des choses qui puisse arriver, tu ne te rappelais pas de tout de cette soirée, mais tu te souvenais que t’avais fortement apprécié, et c’était toujours le cas. Bon, par contre tu avais l’impression que tes joues brûlaient, et c’était sans doute le cas, mais tu avais fini par serrer un peu plus fort sa main, en tout cas avec beaucoup plus de confiance et tu ne comptais plus la lâcher, ça non. Tu ne savais pas trop où regarder, alors tu avais tout simplement décidé de poser ta tête sur son épaule en lui embrassant la joue au passage. Un peu plus longuement que la dernière fois.
« ▬ Mais uniquement, seulement, grâce à toi ! Merci, merci, vraiment. »
Il avait un peu peur quand il y pensait, Harlan. Peur de quoi ? Peur que tout ceci ne soit un rêve, ou plutôt un délicieux cauchemar qui s'amuserait à le torturer et à lui montrer tout ce dont il rêvait secrètement. Les rêves ne sont que le reflet de nos désirs, à ce qu'on dit. Et Harlan dormait si peu souvent qu'il ne savait plus quelle sensation c'était, de dormir. Alors non, il ne saurait dire. Il ne saurait vraiment et réellement pas dire si c'était la réalité ou non, et comment il ferait pour se réveiller si ce n'était qu'un songe. Profiter, sans doute. Profiter parce qu'il n'était pas sur que ce soit vrai, et dans le doute il voulait profiter le plus possible de la présence de Saturnin.
" Je le suis aussi, pour toi. Pour nous, même. Parce qu'à partir de maintenant je préfère penser en tant que nous, c'est ce qu'il y a de plus important, en-enfin je sais pas si c'est clair mais j'espère, ça l'est dans ma tête. N'y penses plus alors, je n'y penserais plus non plus parce que je pense qu'à part nous faire du mal infiniment, ça ne nous mènera nulle part. Et si besoin, je t'aiderai du mieux que je peux à ne plus y penser. "
Peut-être pas oublier, mais au moins ne plus y penser oui, pour ne pas se gâcher la vie. Parce que ça serait plus que dommage de faire ça maintenant, après autant de temps oui.
" Ca ne devrait pas être difficile, je t'assure cela. Merci, merci beauoup. J'ai confiance en toi, donc je ne doute pas du fait que tu le seras, vraiment merci.. "
Il était bien trop gentil, aaah, et pur, beaucoup trop pur. Un ange, voilà ce qu'il aurait du être. Un ange qu'il avait maintenant bien honte d'avoir blessé, et de continuer de l'importuner avec sa présence d'être beaucoup trop stupide. Il savait bien qu'il ne se rachèterait pas avec de l'affection et de l'amour, rien ne rachèterai ce qu'il avait pu dire ou faire, mais rien ne l'empêchait de partir sur de bonnes nouvelles bases. Comme ce baiser, c'était comme le début d'une nouvelle histoire qu'il adorait déjà plus que tout. Ca lui avait tellement manqué. Et Saturnin ne l'avait absolument pas repoussé, donc c'est que tout allait vraiment au mieux. Il allait aussi serrer sa main, doucement pour ne pas le blesser. Parce qu'il avait bien l'impression qu'il était fait de verre, oui.
" Je t'en prie, mais merci à toi aussi. "
Harlan Dibleys
Saturnin Godwinson
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Ven 23 Fév - 18:22
Are we supposed to act like just nothing happened? The Past is the Past but I can't forget it. Tant de temps, tant de temps passé sans lui, à ressasser cette mission entre autre, cette mission qui avait sans doute été une des pires pour toi. La pire très clairement, autant ne pas te le cacher. Rien qu’en y repensant t’avais un peu tiqué, penché ta tête plusieurs fois sur le côté. Quelques à-coups pas très grave mais autant essayer de penser à autre chose rapidement. Il était bien là, tu le sentais, tu le sentais et tu pouvais serrer un peu plus son bras pour t’en rassurer encore plus. Tu pouvais aussi parfaitement bien sentir son odeur. Tout était parfait, vraiment. Surtout ce qu’il disait, te faisant sourire à nouveau.
« ▬ Nous, nous c’est très, très bien, le plus important, le meilleur, je, je crois que c’est, que c’est clair. Avec, avec ce nous, on va pouvoir, on va réussir, à avoir de nouvelles bases, un nouveau départ aussi. Et, rien, rien, rien ne pourra nous arrêter. Je, Je veux bien, je pense, je crois que tout seul, je n’y arriverai pas, pas forcément. »
Et que c’était toujours mieux avec lui, oui. Tout ça, ça avait presque l’air trop beau. Mais tu n’étais pas non plus quelqu’un de vraiment positif. Ni d’optimiste, alors tu n’aurais pas pu rêver de ça. Du tout. Tu lèves un peu ta main, et tu caresses doucement sa joue, tu souris un peu et tu profites. Ca devait faire des années, des années entières que tu n’avais plus tenté un geste envers quelqu’un, mais là c’était spécial bien plus spécial. C’était Harlan, et t’avais pas besoin de plus d’explications ou quoique ce soit. T’essayes de réapprendre son visage à l’aide de ce toucher. Et plus t’y passes tes doigts, plus t’as l’impression de rattraper un peu le temps perdu. Ou en tout cas de rentabiliser le temps actuel. Tu le regardes, sans le lâcher un instant des yeux et du décales une de tes mains pour lui caresser les cheveux, prends une de ses mèches blonde que tu fais un peu tourner autour de ton doigt.
« ▬ Ca, ça te va vraiment bien, très, très bien. J’aime beaucoup, beaucoup. »
Et ils étaient toujours aussi doux que dans tes souvenirs aussi. Tu fermes un peu les yeux en profitant de l’instant, caressant un peu sa main et souriant en l’entendant. Tu rouvres les yeux et sans trop hésiter, tu vas l’embrasser doucement et assez rapidement, du bout des lèvres. Parce que tu n’osais pas trop non plus. Tu sens d’ailleurs tes joues rougir un peu et tu poses ta tête sur son épaules en espérant le cacher un minimum.
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